La ministre de la famille et des solidarités, Maimouna Dièye a procédé au lancement du paiement dans le cadre du projet de résilience agricole. Elle a déclaré que cette quatrième phase va impacter quelques quinze mille ménages. Il s’agit d’agriculteurs, d’éleveurs, de pêcheurs des régions de Thiès, Diourbel et Fatick.
« Le projet de résilience agricole que nous lançons aujourd’hui est plus qu’une réponse à une crise. C’est un investissement pour l’avenir, c’est un signal fort. Nous sommes déterminés à bâtir un secteur primaire robuste, capable de surmonter les difficultés, de garantir les moyens de subsistance durables pour tous. La réussite d’un tel projet de société requiert l’engagement et la participation de tous les acteurs. Ensemble, nous pouvons créer un avenir plus sûr et plus prospère pour notre pays. Je tiens à exprimer ma gratitude et mes remerciements aux partenaires techniques et financiers particulièrement la Banque mondiale partenaire de référence du programme de protection sociale. Je ne saurais clore mon propos sans rappeler que le lancement de cette quatrième phase qui nous réunit aujourd’hui intervient dans les régions de Thiès, Diourbel et Fatick et touche environ 15 mille ménages dont douze mille huit cent quatre vingt agriculteurs, deux cent cinquante éleveurs et mille quarante neuf pêcheurs », a expliqué Maimouna Dièye avant d’ajouter : « c’est répartis comme suit: Thiés quatre mille neuf cent seize agriculteurs, cent quatre-vingt trois éleveurs et neuf cent trente six pêcheurs, Diourbel quatre mille cent vingt deux agriculteurs, vingt sept éleveurs et trente deux pêcheurs et Fatick, trois mille huit cent quarante deux agriculteurs, quarante éleveurs et quatre vingt et un pêcheurs ».
Selon la ministre la famille et des solidarités, en 2021, plus de dix mille quatre cent ménages bénéficiaires ont été sélectionnés à partir du RNU avec l’intervention des comités de ciblage dans les régions de Kaolack (trois mille cent quatorze ménages), Kaffrine (deux mille huit cent soixante ménages) et Sédhiou (mille quatre cent quatre vingt trois ménages).
« Après une évaluation indépendante et concluante de la phase pilote, le ministre de la famille et des solidarités à travers la DGPSN cherche aujourd’hui multiplier les options pour amorcer une dynamique de création de richesse pour les ménages les plus vulnérables du secteur primaire afin de réduire la pauvreté sur le long terme. C’est dans ce cadre que la troisième phase du projet a été étendue aux ménages, agriculteurs éleveurs et pêcheurs du RNU. La cible globale d’environ trente mille ménages soit environ trois cent mille individus répartis dans six régions du pays. Ce qui nous renforce dans notre optimisme qu’au terme du programme, la résilience des ménages vulnérables du secteur primaire sera sensiblement soutenue », a indiqué Maimouna Dièye, ministre de la famille et des solidarités.
A.S
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