
Le ministre des Transports était à Ziguinchor sur le chantier de l’axe Seneba Ziguinchor-Oumpak.
Yankhoba Diémé s’est félicité de l’état d’avancement des travaux à Oumpak, village frontalier entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Le ministre a également souligné l’importance stratégique de cette route qui s’inscrit dans un corridor sous-régional reliant Dakar à Lagos.
« Ces travaux sont prévus pour être livrés dans l’année. Un pacte que nous avons signé avec nous-même en termes de délais: respecter les délais qu’on dit. Vous savez que nous avons cette année voté le budget de la République du Sénégal, de façon qu’on l’a appelé même un sprint budgétaire et pas un marathon. Tellement cela a été rapide. Je dois avouer que cela fait, forcément, compte tenu de l’agenda républicain, nous serons appelés à faire une loi de finances rectificative en avril prochain. Les délais sont très tributaires des engagements et des budgétisations que nous prenons pour l’exécution finale de nos routes. Je vous ai dit qu’il y a quelques décomptes à faire et c’est la raison pour laquelle nous maintenons l’objectif de livrer cet ouvrage aux populations avant la fin de l’année. Mais il faut préciser que pour mesure de commodité, nous avons déjà ouvert la voie à la circulation, ce qui permet aux uns et aux autres d’attendre. C’est les questions d’inauguration, mais également les marquages au sol, les perfectionnements. Cela aussi est extrêmement important, notamment les dos d’âne, parce que c’est cela qui participe à la sécurité. C’est la raison pour laquelle, avant qu’on ne la livre, avant qu’on puisse dire que la route est prête à la circulation totale, il faut que ces prérequis soient faits.
Et nous sommes là-dessus avec l’objectif de livrer au courant de l’année. J’ai entendu le cri de cœur des populations porté par leur maire qui a dit aujourd’hui par rapport aux attentes des populations sur le boulevard C24. Il faut le rappeler, nous appuyons ce qui relèverait même du travail de la mairie, notamment en termes d’embellissement.
Même s’il faut reconnaître ça, c’est une route nationale. Cela dit, nous pensons en tant qu’autorité centrale qu’il nous faut être à la satisfaction des populations. Boulevard, qui le dit, nous profanes qui ne sommes pas techniciens, quand on parle de boulevard, on pense aux Champs-Élysées. Quand on parle de boulevard, on pense à l’espace, on pense à un air où on peut circuler en respirant mieux. C’est pourquoi les populations ont attendu que cela soit le plus vaste possible et ils ont l’impression que cela restreint les avantages. Nous allons en discuter en CRD et nous nous fixerons avant de fixer les populations sur ce qu’il faut. Mais les techniciens ont déjà donné l’explication », s’est confié Yankhoba Diémé, le ministre des Transports terrestres et aériens.
A.Saleh
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