
‘’ROMANCE SALÉE ‘’ POUR L’AUTONOMISATION BRUTE DES FILLES SÉNÉGALAISES
À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fille, un film reflétant la réalité du phénomène d’immigration clandestine au sein des villages a été l’objet de projection, ce vendredi 11 octobre 2024, dans les locaux de la Délégation Générale Wallonie Bruxelles. Dans un contexte où les jeunes espèrent les pirogues, ce film a pour but de sensibiliser et de proposer des éléments de réponse.
« 15 000 filles qui seraient victimes de violences sexuelles chaque année. 1/8 au niveau de la planète avant 18 % » selon Madame Marion, cheffe de partenariat et de communication de l’UNICEF. Chiffre qui justifie l’obligation et la nécessité de mettre en œuvre l’idée selon laquelle l’autonomisation de la fille et le droit de l’enfant doit être au cœur des priorités. L’autonomisation des jeunes filles, le sacerdoce de cet événement, marqué par une projection de film à court-métrage, qui décrit toute une réalité des jeunes particulièrement les jeunes filles notamment celles qui vivent dans les villages en général.
Sous le financement de l’UNICEF-Senegal, la réalisation dudit film s’est admise à l’exception. L’objectif, c’est de façonner les jeunes filles à l’occasion de la célébration des droits de la fille au niveau national comme international, Sie Sky Pictures en collaboration avec la Délégation Générale Wallonie Bruxelles et l’association Ëttu Cinéma, ont présenté l’avant-première du film “Romance salée” . Réalisé par une jeune fille du village Palmarin situé à Fatick, d’ailleurs actrice principale du film, Madame Awa Sene Sarr Ndour est la réalisatrice de cette fiction de 21 minutes qui, dans discours promeut le commerce du sel avec une vision structurée afin d’acceder à l’autonomisation des filles pour le développement durable et communautaire.
En effet, dans la projection du film, cette jeune fille d’Awa Sene Ndour, est villageoise de Palmarin , elle est issue d’une famille modeste. Engrossée par son copain qui, après les faits, a échoué sa vie tentant les pirogues. Un phénomène récurrent, bref une réalité du village Palmarin.
Le commerce du sel était mis en gras, souligné par la réalisatrice qui, d’après sa vision, considère ce dudit commerce comme élément-clé, pouvant autonomiser les filles de ce village. c’est pourquoi les images de la sorte était vivement montrée dans le film avec des femmes commerçantes, vendeuses de sel.
En supplément, cet événement rentre dans le cadre d’un programme d’autonomisation des jeunes filles sénégalaises, la problématique du code de l’enfant était aussi bien soulevée par Adams, producteur de films, qui annonce son projet intitulé ‘’ Ngir Yalla’’ axant « sur l’élaboration du code de l’enfant et de la fille » et lançant un plaidoyer aux autorités à l’élaboration du code de façon anticipée. Sur ce, le producteur Adams a formé des filles actrices dans la logique de persévérer dans d’autres films adéquats à la lancinante question de droit de l’enfant.
Papa S Traoré
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