Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, n’est pas sorti de ”la cuisse de Jupiter”.
Son parcours personnel et professionnel peuvent être une source d’inspiration pour la jeunesse du Sénégal et de toute l’Afrique. Portait !
Issu d’une famille modeste qui habite la localité de Ndiaganiao en plein pays sérère, celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif a développé très tôt une aptitude à s’adapter à toutes les situations.
À l’ école primaire déjà, il avait montré un caractère studieux et était reconnu par ses camarades comme un élève sérieux, discipliné et toujours disponible pour les autres.
Puis au secondaire à Mbour il n’a pas traîné obtenant son Bac sans coup férir, ce qui le conduit à la fac de droit de l’Université. Peu enclin aux mondanités, il décroche licence et maîtrise les doigts dans le nez. Il ne lui restait plus qu’à rejoindre la prestigieuse ENA, l’école d’administration qui prépare aux plus hautes fonctions. Et c’est ainsi qu’il entre au service des impôts et domaines comme jeune cadre.
Sa ténacité, son sens du service public, son engagement font de lui une figure clé du département qu’il sert avec conviction et fidélité.
S’il s’est retrouvé en politique c’est bien par souci de ne pas rester passif face aux souffrances de ses concitoyens et pour la défense des intérêts de ses collègues dans l’administration. Ce qui le conduit à devenir un des membres fondateurs du Syndicat des Impôts et domaines aux côtés de son ami Ousmane Sonko. Avec ce dernier, ils finissent par muer le syndicat en parti politique à la suite de la radiation de certains de leurs camarades de la fonction publique. Le Pastef venait de naître. Une lutte interminable contre le régime en place commence alors.
Avec son ami Ousmane Sonko, le véritable combat pour la jeunesse de son pays, pour le monde rural et pour les laissés pour compte s’engage. Sur fond de brimades, de tentatives de vexations et d’humiliations contre les leaders de Pastef, de leurs militants et sympathisants suivis d’emprisonnements sous des prétextes fallacieux. Diomaye sera une des victimes de cette chasse aux sorcières par le régime en place à l’époque et se retrouve en prison. Comme l’inoubliable Nelson Mandela, il quitte la prison pour prendre le fauteuil de président de la République à la place de celui qui l’avait jeté dans des cachots inconfortables.
C’est grâce à sa résilience, son courage personnel et sa détermination à poursuivre son combat pour un Sénégal prospère, souverain et aux ressources partagées. Naturellement avec le soutien de son chef de parti Ousmane Sonko.
Libéré des geôles de Macky Sall alors que son « frère siamois » ,Ousmane Sonko, est frappé d’inéligibilité suite à une condamnation, ce dernier demande alors à son parti et à ses sympathisants politiques de le présenter à l’élection présidentielle. Le chef de file des « patriotes » , Ousmane Sonko, connaissait son courage, son attachement à son pays et sa volonté inébranlable à effacer les inégalités sociales. Il n’avait pas tort.
Car, Bassirou Diomaye Faye est un homme de principe, un homme de parole et un travailleur acharné très proche de ses compatriotes.
Une bonne partie des Sénégalais voient en lui le successeur de grands patriotes nationaux et panafricains comme Cheikh Anta Diop et Mamadou Dia, ce qui fait dire à certains analystes et observateurs qu’il serait un communiste sans le crier sur les toits. Exemple pour la jeunesse mais aussi à tous les africains qui souhaitent s’investir dans la politique avec l’ambition de diriger leur pays.
Quid des priorités de BDF ?
Le pertinent Camara Alpha Kabine, enseignant chercheur , écrit que dans son premier discours en tant que président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a clairement défini les axes prioritaires de son mandat, s’inspirant largement de son programme de campagne intitulé « Pour un Sénégal Souverain, Juste et Prospère ». Ces priorités visent à instaurer un changement social et une justice fondamentale, dans le but de faire du Sénégal une nation juste, prospère et souveraine, ancrée dans des valeurs solides.
Au cœur de ses priorités se trouvent la réconciliation nationale et la lutte contre la corruption, deux défis majeurs auxquels le pays est confronté. Faye reconnaît l’importance cruciale de restaurer l’unité nationale et de restaurer la confiance du peuple dans les institutions gouvernementales pour assurer un avenir prospère pour tous les Sénégalais.
De plus, renchérit M. Camara : « le président Faye met l’accent sur l’évaluation et la relance des politiques publiques pour répondre efficacement aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais. Il s’engage à mettre en œuvre des politiques générales et sectorielles qui répondent aux besoins urgents du peuple, tels que l’alimentation, la santé, l’emploi, le logement et l’éducation, parmi d’autres. »
Concernant la mise en œuvre du projet du Parti Pastef, l’enseignant croit savoir que l’actuel locataire du palais de l’avenue Roume, « compte travailler avec des hommes et des femmes de valeur et de vertu, provenant de l’intérieur du pays et de la diaspora, connus pour leur compétence, leur intégrité et leur patriotisme. Sous sa direction, ce gouvernement sera chargé de réaliser le projet qu’ils ont présenté au peuple sénégalais. En assumant son nouveau rôle de président, Bassirou Diomaye Faye doit désormais faire face à des attentes élevées et convaincre au-delà de son propre camp qu’il incarne le changement et le progrès pour le Sénégal. Sa détermination à relever ces défis et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais sera mise à l’épreuve, mais sa vision ambitieuse et son engagement envers les valeurs fondamentales de la nation seront les moteurs de son action durant son mandat présidentiel. »























































































