
L’espace public de Dakar s’est transformé en domicile fixe, anarchiquement occupé par des marginaux et des (SDF) sans domicile fixe. Ce phénomène n’est ni novice ni récence ni obsolescence, car il existe partout dans le monde, mais ne s’inscrit pas dans le même plateau d’analyse.
À Dakar, un grand nombre d’étrangers se sentent ‘’ heureux’’ s’associent et se socialisent et se sociabilisent. Naturellement, c’est la capitale très riche en termes de diplomatie et en manière de vivre ensemble. Mais cette relation concordante entre compatriotes, est de nos jours, objet de remise en forme, car la capitale sénégalaise est devenue un capharnaüm inégalable.
En effet, les rues, les trottoirs, les espaces inoccupés, les marchés publics sont demeurés de SDF. Parmi ces demeurants, la couche vulnérable, c’est-à-dire: (femmes, enfants, personnes diminuées…) Occupe une place incomparable. Selon les remarques ordinaires, la majeure partie de ces résidents sont des concitoyens, des expatriés ou des aborigènes. Ce phénomène fait partie de l’urgence et des priorités du pays de la ‘’ teranga’’ parce qu’il résulte une valeur très réduite face au précoce défi de souveraineté économique dans nos projets de bonne gouvernance.
Pour des raisons explicites, un rapport 2024 réalisé par l’ANDS, concluant sur la population sénégalaise et étrangère vivante au Sénégal, un nombre important d’étrangers non identifié a été souligné. Les personnes vivantes au Sénégal n’ayant pas déclaré leur nationalité représentent 5,1 % de la population. Sur les 18 126 390 résidents au Sénégal, 207 791 sont de nationalité étrangère, soit 1,1%. Autres éléments, la population étrangère est composée de 115 734 hommes, soit 57,7% contre 92 057 femmes soit 44,3%. Tirant un bilan de cette conclusion, le défi revient à l’État du Sénégal et ses démembrements de cibler les 5,1% qui vivent au Sénégal de façon illégale. La légitimité de l’État doit être soucieuse de cette problématique perdurable.
Analysant ces résultats, la question que certains posent, c’est comment ils ont parvenu à enter dans ce pays de lion rouge ? Où étaient les lions lorsque ces étrangers SDF perçaient nos frontières ? La frontière du Sénégal est souvent comparée à un rideau de ‘’MAÏGA’’ (restaurant local sécurisé par un rideau transparent). Qu’est-ce qui explique l’insécurité de la frontière nationale ? Quelle stratégie doit-on placer pour réduire ce phénomène à néant ?
Pape Traoré/Africa7
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