
Dans le même bateau’’, se loge les mêmes faits et réalités associant l’esclavage ancien et celui de moderne, la fondation Mahi Binbine et l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), ont procédé à une signature de convention, ce mercredi 6 novembre 2024, dans les locaux de Dakar, dans l’optique de réécrire à travers un vernissage, l’histoire coloniale de l’île de Gorée.
Une signature de convention qui a pour but de consolider à priori, les liens diplomatiques entre le Sénégal et le Maroc, dans le cadre d’un projet aspirant « l’œuvre dans le même bateau » d’où l’objectif est de monter l’unicité, les ressentis, l’altruisme et les dénominateurs communs dans nos rapports sociétaux.
En effet, l’esclavage et l’émigration clandestine équipaient les éléments de réponses issus dudit projet de Monsieur Mahi binebine qui, utilisant ces deux angles de traitement intelligent à des questions sociétales, l’auteur Mahi rencontre Madame Fatimata Wane et Monsieur Kassé qui ont démarché une idée de synchronisation entre la fondation Mahi Binebine et l’IFAN. Ce dernier représente sans nul doute la tutelle du Musée de Gorée.
Le choix de ce lieu symbolique Musée de Gorée est pour l’auteur une parfaite Illustration harmonisant le passé et le présent de l’histoire coloniale. Sur ce, le vernissage prévu le samedi 9 novembre 2024, s’effectuera à Gorée, suivi d’une discussion qui sera modérée par Madame Wane.
En supplément, Monsieur Mahi est un artiste peintre doublé d’écrivain, il est né en 1959 à Marrakech et a publié son premier roman “ le sommeil de l’esclavage “ en 1992, remportant le prix Méditerranée de littérature. Cannibales, un roman qui décrit les mêmes faits, faisant allusion à deux périodes successives.
« Ces émigrés clandestins qui, comme leurs ancêtres embarquent dans les bateaux précaires, en quête d’un avenir moins sombre », précise Monsieur Mahi Bine Bine.
Cet artiste marocain a produit 12 romans dont ‘’ cannibales ‘’ publié en 1999, reflétant la lutte pour la liberté face aux phonèmes d’émigration clandestine. Ce roman étant mère de cet actuel projet dont le bateau symbolise les mêmes aspirations d’hier et d’aujourd’hui. À travers ce projet, sachant qu’il montre une fidèle dualité entre l’esclavage et les séquelles modernes.
Ayant vécu des moments tragiques avec son vécu s’agissant d’une esclave héritée de son grand-père, l’auteur nous révèle fondamentalement dans son discours que ce phénomène d’esclavage existe bel et bien au Maroc comme d’autres pays en Afrique. Son enfance, Mahi nous renseigne que cette esclave l’a éduqué et a très tôt rendu l’âme. Issu de tristes vécus, Mahi Binebine artiste écrivain et peintre, s’inspire de ces jours et nuits plus son expérience pour tirer des conclusions à travers ces romans et ces peintres.
Papa S Traoré
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