Un pain, une bouteille d’eau, des pensements,une petite somme servant de transport pour rejoindre la famille et un discours d’aisement. voilà en quoi nous sommes habitués avec les autorités en charge des sénégalais de l’extérieur depuis des decennies. Même sortis de prison, demain ces jeunes repartiront dès que l’occasion de se suicider se présentent en-eux.
Allez chercher et secourir des citoyens désespérés, leur porter assistance, c’est le minimum qu’un état puisse faire pour ses fils. C’est son devoir envers un citoyen face à son devoir le plus absolu: Demander de l’assistance à son état. Les autorités méritent d’en être remercier de l’avoir fait à temps et dans les règles de la coopération apaisant ainsi la situation et réduisant le mal
Ces jeunes candidats à l’émigration n’ont pas tort, ils ont perdu l’espoir et sont à la recherche du meilleur. Ils se sont peut-être « trompés » de choix et de moyens pour quitter leur pays. Ils ont besoin d’être rassurés et non d’être politisés comme il en été toujours avec les régimes précédents. Les jeunes partaient, ils partent et ils partiront toujours c’est une des règles de la vie aussi dans le monde des mouvements de masse. Affréter des vols spéciaux, n’est pas la solution et ne sera jamais un remède. Faisons face à la réalité, et arrêtons de politiser la pauvreté pour se voiler la face. Nous sommes passés de « Frontex » au projet Karanghe » avec la gestion des flux migratoires, des contrats de travail saisonniers à plaisance à « l’immigration choisie ». Parallèlement, les ambassades accréditées chez nous se remplissent les caisses avec des taxes qui nous suffisent pour redonner l’espoir à nos jeunes.
En effet, des mécanismes existent pour encadrer les migrations et lutter de manière efficace et ferme contre la traite des êtres. Appliquer la réciprocité et renforcer la coopération bilatérale en matière d’immigration/d’émigration seraient une des formules les meilleures pour aider ces jeunes et candidats à entrer de manière légale dans les pays de leur rêve , y exercer des activités de manière régulière, y rester pour « travailler » et assurer leur carrière professionnelle dans l’espoir de retourner un jour pour contribuer au développement de leur pays.
N’oubliez pas qu’en dehors du secrétariat en charge des sénégalais de l’extérieur nommé lors de la composition du gouvernement, tout est continuité dans ce département des sénégalais de l’extérieur, du FAISE aux différentes directions et directions générales. Aucune rupture n’est opérée c’est l’ancien régime qui gouverne avec les mêmes têtes qui changeant ou tentant sans scrupule de changer de veste pour garder leurs intérêts.
C’est aussi elles qui inondent les plateaux à travers leurs ex-protégés pour décrier le manque d’une politique de jeunesse. Rien de nouveau sous le soleil et la responsabilité nous engage tous, l’état en premier.
Alioune NDIAYE
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